Note de décryptage : que faut-il retenir de la COP 22 pour l’AFrique ?

Appelée souvent « COP de l’action », la COP22, 22ème Conférence des Parties des Nations Unies sur les changements climatiques, s’est déroulée en novembre 2016, au Maroc, en terre africaine. Mais quel bilan général peut-on faire de ces négociations pour le continent africain ? A un mois de la COP 23, à travers sa note de décryptage qu’elle publie aujourd’hui, le Comité 21 Burkina apporte des éléments de réponses.

La COP 22 a permis principalement de fixer 2018 comme date butoir de la définition des modalités pour rendre opérationnel l’Accord de Paris. Des progrès, mêmes parfois peu significatifs, sont également à noter dans les différentes thématiques de l’Accord de Paris. Enfin, on retiendra de la COP 22, le lancement de nombreuses initiatives et engagements en faveur de l’Afrique par les acteurs étatiques et non-étatiques. En revanche, la lenteur et le manque d’ambition dans les négociations ainsi que l’absence d’accord sur le financement entre le Nord et le Sud ont été les principaux points bloquants.

Cette note synthétique et très lisible propose des recommandations pour faire progresser les négociations en faveur des positions africaines : accélérer l’opérationnalisation de l’Accord de Paris, l’abonnement du Fonds Vert et le financements des projets ; accroître l’ambition des Etats en termes d’atténuation et d’adaptation dans les contributions nationales déterminées ; rendre opérationnel la solidarité entre pays du Sud et pays du Nord ; mettre en œuvre rapidement les initiatives lancées à la COP22 et l’incitation à la formation d’une coalition forte entre les Etats Africains et insulaires pour défendre une position commune.

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