Au regard des attentes des acteurs locaux et du contexte du Burkina, le Comité 21 a identifié trois axes sur lesquels porteront prioritairement ses activités. Ces axes ne sont pas limitatifs et vont évoluer au fur et à mesure de l’apparition de nouveaux enjeux de développement durable et de nouveaux besoins.
1-l’optimisation de la gestion des déchets: les déchets sont à l’origine de risques sanitaires, environnementaux et alimentaires lorsque leur gestion n’est pas maîtrisée. Les moyens de gestion mis en œuvre sont actuellement insuffisants. Seul 3% des communes du Burkina étaient dotées en 2011, d’un système fonctionnel de gestion des déchets solides.* L’une des meilleures façons d’atténuer le problème est la valorisation des déchets par filière. Ceci génère des revenus pour les acteurs, mais aussi réduit les impacts et les coûts liés à la santé et à l’environnement. Il est important de généraliser, auprès de tous les acteurs, les meilleures pratiques existantes sur la gestion des déchets afin d’inspirer et d’optimiser les méthodes et les techniques.
2-la préservation de la biodiversité : la biodiversité est menacée de disparition ou d’appauvrissement à cause de la surexploitation des ressources à travers les activités de pêche, de déforestation, l’urbanisation accélérée et la perte de l’habitat des zones humides. D’où l’importance de développer des approches et des méthodes pour ralentir la destruction de la biodiversité.
3- la lutte contre le dérèglement climatique et la pollution de l’air : En raison de l’enclavement du Burkina, le secteur routier est responsable de l’émission de la quasi-totalité des gaz à effet de serre au Burkina. Ces émissions de gaz toxiques (dioxyde de carbone, protoxyde d’azote, particules fines) sont non seulement dangereuses pour la couche d’ozone mais aussi responsables de problèmes sanitaires (maladies respiratoires.). D’où la nécessité de trouver des solutions innovantes, duplicables à grande échelle et accessibles à tous afin de réduire la pollution atmosphérique et lutter contre le changement climatique, devenue une réalité inéluctable.
* selon le bilan des 2 ans de mise en œuvre de la SCADD (Stratégie de Croissance Accélérée pour un Développement Durable).